Pascal Colomb Toute ressemblance
Toute ressemblance n’est pas fortuite
Et en cet après-midi là
Il s’agit bien de nous de toi
Quelque part entre cinq et huit
Dans le silence moi j’en profite
Je me remémoire le grand A
Et c’est comme une partie gratuite
Quand toi tu t’approches de moi
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’amourache et puis l’on se frite
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’attache et puis l’on se quitte
Toute ressemblance et c’est la suite
Ce feuilleton de toi et moi
Cette bluette amanite
Quand je t’embrasse encore une fois
C’est l’infinie à la va-vite
On chronomètre et puis espace
Là tout au bout de l’impasse
On enlace au point de fuite
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’amourache et puis l’on se frite
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’attache et puis l’on se quitte
On s’attache et puis l’on se quitte
On s’attache et puis l’on se quitte
L’accoutumance est méningite
Nous on trimbalé jusqu’à là
Dans le ciel au-dessus des toits
Je respire vite et ton coeur bat
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’amourache et puis l’on se frite
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’attache et puis l’on se quitte
Demain est fait de ne sais c’est quoi
Je voudrais t’offrir ces marguerites
Qui poussent tout autour de moi
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’amourache et puis l’on se frite
Toute ressemblance n’est pas fortuite
On s’attache et puis l’on se quitte